- Conte de fou
Je suis un fou
Qui s’imagine être dans le corps d’un loup
Qui rôderait dans la nuit pour trouver
Un petit agneau tout égaré, tout tremblotant, tout paniqué
Prisonnier d’un enclos fermé
Pour qui le glas aurait sonné
Mais moi le loup
Je t’inviterai toi l’agneau le doux
C’est vrai, à jouer à ce jeu de l’amitié
Eloignons-nous de nos troupeaux
Et parlons de nos idéaux
Conte de fou mais pas de fée
D’un coup, l’agneau
Se souvenait de ce poème féroce, atroce,
Où aucun procès ne put le sauver
Si ce n’est lui, c’est donc son frère
Qui s’est retrouvé en galère
Il me regardait de travers
Mais moi le loup
Je te jurais à toi l’agneau le doux
C’est vrai, de préserver notre belle amitié
Restons ensemble plus malins
Et ne soyons plus des pantins
Conte de fou mais pas de fée
Je m’imagine ces animaux
Qui arriveraient bien plus tôt
A se croiser tous les matins
En se souriant et se saluant alors que nous autres
Les hommes forts, notre race qui n’a jamais tort
Pour un bout de terre, un lingot d’or
On se dévore ( On se dévore )
Mais moi le loup
Je t’inviterai toi l’agneau le doux
C’est vrai, à jouer à ce jeu de l’amitié
Eloignons-nous de nos troupeaux
Et parlons de nos idéaux
Conte de fou mais pas de fée
Mais moi le loup
Je te jurais à toi l’agneau le doux
C’est vrai, de préserver notre belle amitié
Restons ensemble plus malin
Et ne soyons plus des pantins
Conte de fou mais pas de fée
On me dit fou
Car je crois encore aux contes de fées